Chez Farba Senghor à la Cité Biagui, les portes sont bloquées par les gendarmes. Ils sont plus d’une dizaine devant la maison et ils ont tous le même ordre : « Personne n’entre ni ne sort ». Il est inutile d’insister. Le responsable libéral est délogé pour plusieurs mois d’arriérés de loyer. La propriétaire du nom de Hawa Sall a esté en Justice. La maison blanche à deux (2) étages se vide de son contenu au fil des heures. Au-delà de la camionnette bleue de la gendarmerie, on entrevoit du mobilier déposé pêle-mêle à l’entrée principale, tables de chevets, matelas jaunis par le temps, fauteuils à moitié usés, lits, commodes,…
Dans la ruelle, un camion de déménagement charge tout ce matériel. Le linge qui flotte sur la terrasse, est le seul signe de la présence de la famille Senghor, livre la Rfm.
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