Nicole Gakou, présidente des femmes chef d’entreprises, prône pour une réelle émergence de l’entreprenariat des femmes

Le président de la République, Macky Sall, va prêter serment le 2 avril prochain. Après cet évènement

, l’heure sera à la constitution du nouveau gouvernement. Pour ce quinquennat, au plan économique, les femmes qui s’activent dans l’entreprenariat s’attendent à une réelle émergence de l’entreprenariat féminin. A cet effet, la présidente de l’Union des femmes chefs d’entreprises du Sénégal, Nicole Gackou, plaide pour un plus grand accès des femmes aux fonciers et aux instances de décisions

«Nous attendons une plus grande implication du secteur privé dans les affaires, surtout les femmes entrepreneurs. Parce qu’un pays se développe grâce à son secteur privé. Nous voulons aussi que ce nouveau gouvernement permette une réelle émergence de l’entreprenariat des femmes. Concernant l’autonomisation des femmes, on note ces dernières années une avancée dans la mesure où on trouve de plus en plus les femmes dans les secteurs insoupçonnés. Par exemple, on trouve aujourd’hui beaucoup de femmes dans les secteurs comme les Tics. Les femmes passent de petites entreprises à de grandes entreprises. Elles sont de moins en moins dans le secteur informel. C’est dire que les choses progressent évidemment.

Pour ce qui est du foncier, il y a encore beaucoup de choses à faire. La femme cultive la terre, mais elle n’est pas la propriétaire de cette terre. Du coup, cela a des incidences. Puisse qu’elle n’est pas propriétaire de cette terre, elle ne peut pas la donner en garantie. D’où la nécessité pour que les femmes s’intéressent un peu plus à la chose publique et politique. La terre se donne au niveau des cadres de concertation. Il faudrait qu’elles puissent être au niveau de ces structures dirigeantes de ces cadres. Il faudrait que les femmes s’impliquent davantage dans la gestion des collectivités locales et qu’elles osent prendre la place qui est la leur, afin qu’elles puissent accéder à la bonne terre. Les femmes ne sont pas impliquées au niveau des instances de décisions. Même si, aujourd’hui au Sénégal, on ne peut pas parler de politique sans les femmes.

Lors des élections, on fait toujours appel aux femmes. Donc, elles sont présentes, mais être juste des électrices n’est pas forcément ce que nous attendons d’elles. Elles ont besoin d’être au niveau des structures décisionnelles. Car, c’est là où se passent les choses. Nous avons besoin d’être plus présentes à l’Assemblée nationale, au niveau des mairies et autres institutions. Plus nous sommes nombreuses au niveau décisionnel, plus on pourra donner la bonne terre et plus de terres aux femmes».
sudonline.sn
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