Emmanuel Macron à Berlin pour rencontrer Angela Merkel

Emmanuel Macron se rend ce lundi 15 mai à Berlin afin de rencontrer la chancelière Angela Merkel. Il suit ainsi la tradition désormais bien établie voulant que le premier déplacement à l’étranger du président de la République soit pour l’Allemagne.

Le nouveau président français aura un entretien avec la chancelière allemande avant une conférence de presse commune suivie d’un diner officiel.

Au cours de cette première rencontre, le nouveau couple franco-allemand abordera les questions auxquelles ils tiennent tous deux, tels la sécurité, l’économie et les investissements, ainsi que la protection sociale et la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles.

Mais les deux dirigeants européens sont attendus sur le renforcement de l’Union européenne et tout particulièrement celui de la zone euro, un des thèmes de campagne d’Emmanuel Macron.

Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble est plutôt favorable à son idée d’un Parlement européen de la zone euro, consultatif. Mais les autres propositions d’un budget de la zone euro, d’un Trésor européen, d’un ministre des Finances de la zone euro ne suscitent pas le même enthousiasme outre-Rhin.

Macron déjà décrié à Berlin

Le nouveau président français a bénéficié d’un soutien massif durant sa campagne de la classe politique allemande et des médias, mais depuis une semaine, certaines critiques ont été émises sur ses propositions européennes, rapporte notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut.

Après Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, Angela Merkel, l’éternelle chancelière, accueillera donc ce lundi soir à Berlin le nouveau président français. Elle l’avait reçu en mars et l’a ouvertement soutenu durant sa campagne comme la majorité de la classe politique et des médias allemands.

L’engagement pro-européen d’Emmanuel Macron et sa volonté de coopérer avec Berlin ont été salués. Mais à peine son élection passée, certains conservateurs critiquent des propositions de réformes de la zone euro comme des transferts supplémentaires de l’Allemagne ou une mise en commun des dettes.

L’hebdomadaire Der Spiegel titrait ce week-end en Une avec un portrait d’Emmanuel Macron : « Un ami cher » – cher au sens financier – précisant : « Il sauve l’Europe, mais l’Allemagne doit payer ».

Les sociaux-démocrates, à commencer par le ministre des Affaires étrangères Sigmar Gabriel, un proche du président français, s’enflamment pour les propositions de Paris. En cette période préélectorale en Allemagne, les chrétiens-démocrates sont plus sur la réserve pour ne pas irriter des électeurs peu enclins de payer pour les voisins.

Un compromis entre les deux pays pourrait donc devoir attendre les élections générales allemandes de septembre pour être trouvé.
rfi.fr

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