Les alliés du président de la République approuvent sa décision de procéder à l’ouverture d’un dialogue national le 28 mai prochain. Le Pds lui, attend d’être saisi sur le contenu de ces concertations.
Dans la mouvance présidentielle Benno bokk yaakaar (Bby), on salue la décision du Président Macky Sall d’élargir le dialogue politique initialement annoncé en dialogue national. Au niveau de l’Alliance des forces de progrès (Afp), on avance que les «partis politiques ne détiennent pas, seuls, les solutions aux problèmes des Sénégalais». «Le dialogue politique pouvait permettre de régler un certain nombre de problèmes entre nous acteurs politiques. Mais, si le Président a décidé de l’élargir en dialogue national, c’est salutaire», a dit hier soir au téléphone, le porte-parole de l’Afp, Dr Malick Diop. Même son de cloche chez la députée de Bess du niakk.
Hélène Tine estime que le dialogue dont le Sénégal a besoin «doit dépasser les clivages politiques». Elle ajoute : «J’ai toujours dit que le dialogue annoncé par le Président doit être inclusif. Bien sûr, les acteurs politiques seront concernés par ce dialogue, mais au même titre que le secteur privé, les syndicats, la Société civile et toutes les forces vives de la Nation», soutient la parlementaire, qui cite la crise dans le secteur éducatif, le terrorisme, le blocus de la Transgambienne comme de potentiels sujets à débattre.
Babacar Gaye : «Nous attendons d’être saisis sur le contenu du dialogue»
«Dans un dialogue politique, les partis posent un certain nombre de conditions qui risquent de plomber l’organisation de la rencontre», a ajouté Hélène Tine, qui estime que ce dialogue ne doit pas être de «circonstance». Porte-parole de la Ligue démocratique (Ld), Moussa Sarr invite tous les acteurs à répondre à l’appel du Président Macky Sall avec des propositions pertinentes. Par contre, il pense que le dialogue «ne doit pas s’éterniser». «Ce dialogue doit accoucher de propositions et un temps pour sa mise en œuvre», prévient le camarade de Mamadou Ndoye.
Au niveau de l’opposition, le Pds «n’a pas d’appréciation particulière» sur l’appel du président de la République pour le 28 mai. «Nous attendons d’abord d’être saisis sur les modalités, mais aussi sur le contenu de ce dialogue. Dès que tout cela sera fait, nous prendrons une position», affirme Babacar Gaye, porte-parole du Pds, peu prolixe sur la question. Si Rewmi, à travers Thierno Bocoum, dit «préparer sa réponse», nos tentatives de joindre les mouvements Y en a marre et Avenir Sénégal bi nu begg sont restées vaines.
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