Economie : Amadou BA projette 10.000 milliards dans le DPBEP de 2017 à 2019

Les trois prochaines années (2017-2018 et 2019) devront porter la croissance économique du Sénégal à 7%, si le gouvernement conduit à bien le Document de programmation budgétaire économique pluriannuelle voulu dans le cadre harmonisé de gestion des finances publiques de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa), devant être effective à compter de janvier prochain. C’est qu’a soutenu hier, jeudi 30 juin, Amadou Ba, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan devant la représentation nationale, lors de la présentation d’un document introductif au débat d’orientation budgétaire 2017-2019.

En janvier prochain, le cadrage budgétaire du Sénégal à moyen terme prendra inéluctablement compte des innovations apportées par le nouveau cadre harmonisé de gestion des finances publiques de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa). Lesquelles innovations portent principalement sur l’entrée en vigueur du budget-programme ainsi que ses implications sur la conception, le vote et l’exécution du budget mais aussi sur le changement de paradigme qu’elle consacre puisque, désormais, l’attention est davantage portée sur la recherche de performance et l’évaluation des politiques publiques plutôt que la logique de moyens qui était jusqu’ici mise en avant.

Hier jeudi 30 juin, Amadou Ba, face aux députés sur le document introductif au débat d’orientation budgétaire 2017-2019 a indiqué que les recettes projetées sur la période 2017-2019 sont estimées à 9853,75 milliards de francs CFA soit une augmentation de 500 milliards de francs CFA environ par rapport au Document de programmation budgétaire économique pluriannuelle (Dpbep) 2016-2018.

Ainsi, selon le rapport de la commission de l’économie générale des finances, du plan et de la coopération économique pour l’année 2017 intrinsèquement, les ressources devront franchir la barre des 3131 milliards de francs CFA. Leur mobilisation repose sur la mise en œuvre d’une politique efficace de recouvrement mettant l’accent sur une bonne collecte des recettes à travers un bon suivi des contribuables, l’élargissement et la maîtrise de l’assiette, détaille le texte.

Pour ce faire, le pari est fait sur la productivité des administrations fiscales et douanières qui devra passer par la poursuite de l’automatisation des procédures grâces à l’usage des techniques de l’information et de la communication (Tic), le renforcement des capacités de ressources humaines et l’adaptation aux standards les plus élevés d’organisation et de management.

«Le Sénégal est sur bonne trajectoire avec une croissance assez forte et qui mérite d’être consolidée, un déficit budgétaire maîtrisé, une inflation maîtrisée, un endettement aussi soutenable» a indiqué Amadou Ba. Selon lui: «Ce sont autant d’éléments qui font que le Sénégal fait partie des économies où le potentiel de croissance est le plus en vue et cela est confirmé par les Institutions internationales (Fonds monétaire international), les Agences de notation», a-t-il soutenu.

«Le taux de croissance a atteint 6,5% (contre 4,3% en 2014 et 3,6% en 2013) grâce à la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent qui a permis de redynamiser l’activité économique, particulièrement dans ses volets agricole et industriel. La progression du secteur primaire a augmenté, passant de 2,4% en 2014 (contre 1,8% en 2013) à 18,2% en 2015, soit une hausse spectaculaire de 16,4 points de pourcentage en seulement 2 ans de mise en œuvre du Pse», a soutenu le ministre.

SECTEUR INDUSTRIEL

Selon le document, l’industrie a également contribué, sensiblement à la redynamisation de l’économie sénégalaise du fait de la relance notée dans les sous-secteurs du raffinage de pétrole, des industries chimiques, de l’énergie, de la cimenterie et de la construction. La croissance du secteur secondaire est ainsi passée de 5,3% en 2014 à 7,1% en 2015. A cela, la maîtrise de l’inflation qui est restée faible (-0,1%) tandis que le solde du compte courant de la balance des paiements a connu une embellie à la faveur du bon comportement des exportations.

«L’objectif de déficit étant de 4,8% du Pib (389 milliards de francs CFA) a été atteint nonobstant la forte augmentation des intérêts payés au titre de la dette extérieure. S’y ajoutent les bourses de sécurités familiales, la couverture maladie universelle, la santé, le cadre de vie et l’éducation entre autres. Tout ceci vise à poursuivre le chemin tracé par le Pse en consolidant en 2016 le taux de croissance à 6,6% pour atteindre 6,8% en 2017 et 7% en 2018-2019», a expliqué Amadou Ba.
sudonline.sn

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