Après la disparition, la nuit dernière en mer, d’un avion de la compagnie EgyptAir reliant Paris et Le Caire, des débris susceptibles d’appartenir à l’appareil ont été localisés en Méditerranée par un avion égyptien participant aux recherches, selon l’armée grecque. L’Airbus, de type A320, transportait 66 personnes, dont 15 Français et 30 Egyptiens. Selon Le Caire, la piste terroriste est, pour l’heure, plus probable que la défaillance technique.
« Des objets ont été localisés dans le sud-est de la Crète par un C-130 egyptien, dans une zone qui du point de vue aérien dépend de l’Egypte. Des bateaux seront envoyés sur place », a indiqué Vassilis Beletsiotis, porte-parole de l’armée grecque, ce jeudi après-midi. Il confirme ainsi des informations transmises par la chaîne de télévision publique grecque ERT1, qui précisait que ces objets avaient été repérés à 230 milles marins de la Crète.
Le vol MS804, opéré par la compagnie nationale EgyptAir, reliait l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, près de Paris, et l’aéroport international du Caire. Il a quitté le sol mercredi 18 mai vers 23h20 heure de Paris, après avoir quitté le terminal à 23h09. Selon Constantin Litzerakos, chef de l’Aviation civile grecque, le dernier contact entre les agents grecs et le pilote de l’avion s’est produit « à peu près à 00h05 TU ».
Après cela, le commandant de bord aurait cessé de répondre aux appels des contrôleurs aériens grecs, malgré leur insistance « jusqu’à 00h29 TU », lorsque l’appareil a rejoint l’espace aérien turc. Selon le ministre grec de la Défense, il a disparu des radars vers 2h45, dans la zone égyptienne de contrôle aérien, après avoir effectué deux virages brutaux de 90° sur la gauche puis de 360° sur la droite.
Toujours selon le ministre de la Défense, avant de disparaître des radars à 10 000 pieds d’altitude environ, l’appareil a effectué une chute de 22 000 pieds. Selon Athènes, le point de chute présumé de l’A320 est situé à 130 milles marins au large de l’île de Karpathos, située à l’est de la Crète. Des navires et avions grecs participent aux recherches sur place, aux côtés d’appareils égyptiens, français et américain.
L’avion transportait 66 personnes au total, dont sept membres d’équipage et trois agents de sécurité, et 56 passagers, dont un petit garçon et deux bébés. Parmi les passagers, sont évoqués 15 Français, 30 Egyptiens, deux Irakiens, un Tchadien, un Algérien, un Britannique, un Portugais, un Belge, un Saoudien, un Koweïtien, un Soudanais et un Canadien.
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