C’est évident, le collège CEM, ex-CEMT, de Diourbel perd chaque jour que Dieu fait de sa splendeur, de sa beauté, comme une vieille dame édentée, aux joues rabougries par les vicissitudes de la vie en donnant la vie. Que de générations ont reçu leur formation dans ce chantre du savoir.
Aujourd’hui le CEM, ex-CEM, connait beaucoup de difficultés sur le plan infrastructurel. Créé en 1962, cet établissement étrenne ses 53 ans d’existence et porte les stigmates de son âge.
Actuellement, les rumeurs font rage et les parents d’élèves s’inquiètent. Seulement la situation n’est pas aussi alarmante comme certains la présentent. Il y a une partie qui a fait l’objet de fermeture et cela suite à la visite de la protection civile le 20 novembre 2014. Une mission composée de l’adjoint au préfet, de la police, du service d’hygiène, des sapeurs pompiers, des impôts et domaines, de l’urbanisme, du cadastre et des enseignants de l’établissement. Ils ont fait le tour complet du collège et sur leur recommandation, il a été décidé de fermer cinq (5) salles de classes du côté de l’étage, et c’est ce que le principal monsieur Mor Sarr a exécuté aussitôt après avoir informé les autorités académiques et les enseignants.
Dés lors, les 5 salles de classes fermées posent problème. Mais cela n’a pas empêché les cours de se tenir, même s’il faut noter des difficultés au début. Cette année, avec la délocalisation du collège franco arabe, (il faut noter que le CEM abritait un autre collège), qui doit rejoindre son site à Khodjil, le CEM sera désengorgé, car il faut le rappeler, il comptait une population qui avoisinait les 1500 élèves.
Toutefois, il est urgent d’entreprendre des réfections profondes pour la sécurité des élèves et des enseignants, voire terrasser complètement le bâtiment qui a fait l’objet d’isolement.
Cela ne devait pas poser de problème, quand on sait que beaucoup de fils de Diourbel, dont la première dame Mareme Faye Sall, ont fréquenté l’établissement. A toutes ces personnes le CEM lance un cri de cœur, car il est et restera un patrimoine qui a été témoin de la vie scolaire de beaucoup de personnes.
Et à l’Etat de prendre toutes ses responsabilités, car il ne faut pas attendre que l’irréparable se produise pour intervenir. Il est vraiment possible de faire quelque-chose.
Bassirou Diouf : actuprime.com