Dakar-FIARA 2016 : Jumelage avec la FIAFRO de Sao Paulo du Brésil

Du 29 mars au 18 avril 2016 se tiendra au Cices la 17ème édition de la (Fiara) sur le thème «Rôle et place des organisations paysannes et des exploitations familiales, une contribution pour la mise en œuvre du Pse». Le Brésil est l’invité d’honneur pour cette année qui verra la célébration du jumelage retour avec la Foire internationale de négoce, de commerce et de l’art (Feafro) de Sao Paulo. En conférence de presse hier, le Comité d’organisation de la foire a assuré que «la sécurité des biens et des personnes sera prise en compte avec une vigilance accrue».

La 17ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) se tiendra du 29 mars au 18 avril 2016 au Cices. Le Brésil sera l’invité d’honneur de cette édition 2016 dont le thème est : «Rôle et de la place des organisations paysannes et des exploitations familiales, une contribution pour la mise en œuvre du Pse.» Sur le choix de ce pays, Boubacar Cissé, président du Comité d’organisation de la Fiara, explique que la coopération dans la durée avec le Brésil permettra de faire venir des industriels, mais aussi de signer des accords de coopérations entre organisations de producteurs. «Dans l’agriculture brésilienne, il y’a des choses assez réussies, notamment la transformation et la valorisation des produits agricoles. On gagnerait à les voir ici», renseigne-t-il.
Le Comité d’organisation entend aussi célébrer à cette occasion le jumelage retour avec la Foire internationale de négoce, de commerce et de l’art (Feafro) de Sao Paulo.

Fiara sous haute sécurité
La 17ème édition de la Fiara se tiendra sous haute sécurité si l’on en croit le Comité d’organisation qui faisait face à la presse hier. Cheikh Amar, secrétaire exécutif de la Fiara, informe que «la sécurité des biens et des personnes sera prise en compte avec une vigilance accrue en relation avec les services publics compétents en la matière». Pour M. Amar, «assurer la sécurité des personnes et produits qui se rendent à la Fiara, c’est renforcer la crédibilité du mouvement paysan». Ainsi, estime-t-il, «la Fiara est un outil de développement pour le Sénégal et pour toute l’Afrique» d’où l’importance de sécuriser au maximum les lieux. En ce sens Madani Tall, secrétaire général du Cices, rassure les exposants sur la sécurité. «Des dispositifs ont été pris au plus au haut sommet. Le problème est en train d’être réglé (l’incendie du pavillon vert à la Fidak). Rassurez-vous, le Cices prendra toutes les dispositions pour veiller à ce que cet incident qui s’était passé au niveau du pavillon vert ne se reproduise pas. A ce niveau, vous avez la garantie du Cices. Nous veillerons particulièrement sur cela», a-t-il déclaré.

Budget prévisionnel de 98 millions
Le budget prévisionnel pour cette 17ème édition est arrêté à 98 millions de francs Cfa. Même si pour l’heure, 200 stands sont prévus, Cheikh Amar, secrétaire exécutif de la Fiara, précise : «Nous pensons avoir au moins 200 stands plus une extension à l’extérieur ; donc le nombre de stands dépendra du nombre d’exposants qui vont s’inscrire.» Pour obtenir un stand, il va falloir casquer fort. Le stand de 9m² est à 500 mille, 1 million pour les 18m² et 1,5 million de francs Cfa pour celui de 25m². Si ces prix peuvent paraître «chers», le président du Comité d’organisation, Boubacar Cissé, y voit une forme de subvention pour le mouvement paysan. «Tous ceux qui participent à la Fiara, d’une manière ou d’une autre, en payant des stands accordent une sorte de subvention aux organisations paysannes qui n’ont pas encore les moyens d’acquérir un stand», dira Boubacar Cissé.
Interpellé sur la question de l’autosuffisance, M. Cissé informe que «c’est une politique agricole dans laquelle la Fiara s’inscrit». «Nous pensons que nous devons nous positionner pour qu’on ne soit pas la dernière roue de la charrue. Pour impulser notre développement, il faut qu’on admette le développement, il faut que cela repose sur des formes d’organisations socioprofessionnelles comme les Gie, mais aussi les coopératives agricoles. Ces organisations doivent être reconnues et que leur fonctionnalité soit une préoccupation partagée avec les décideurs», soutient-il.
Abondant dans le même sens que son président, Cheikh Amar considère «qu’il faut poser le débat afin de dégager des consensus forts pour la fonctionnalité des organisations d’autopromotion socioprofessionnelles des producteurs agricoles et ruraux».
En marge de la Fiara, le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) tiendra son congrès ordinaire les 30 et 31 mars prochains.
Stagiaire / lequotidien.sn

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