L’Afrique du Sud va former des avocats efficaces pour contrôler le tabagisme sur le continent

Le projet « Beta Africa Project » ou « développer des capacités efficaces de contrôle du tabagisme

en Afrique » vise à former des avocats efficaces afin de contrôler le tabagisme sur le continent africain, a indiqué lundi le directeur du Centre africain de recherche sur le tabac de l’Université des Sciences de la santé, Professeur Lekan Ayo-Yusuf.

« Nous savons que durant les dix dernières années, nous avons fait beaucoup d’efforts pour mettre en oeuvre la Convention-Cadre des Nations unies pour la lutte anti-tabac, mais cela n’a pas apporté beaucoup de satisfaction », a-t-il déploré.

Il faisait une présentation sur l’histoire de la lutte anti-tabac en Afrique, à l’ouverture à Pretoria, en Afrique du Sud, d’une formation regroupant 22 participants.

Pendant deux semaines, membres de la société civile, chercheurs, journalistes et acteurs de la lutte contre le tabac de 11 pays d’Afrique participent à cette formation de renforcement de capacité institutionnelle, en vue de développer un environnement de contrôle efficace du tabac.

Les participants sont venus du Bénin, du Botswana, de l’Ethiopie, du Gabon, de la Gambie, du Kenya, de la Mauritanie, du Sénégal, du Togo, de l’Ouganda et du Nigeria.

Le Sénégal y est représenté par l’association « Prévenir » et l’Association des journalistes en santé, population et développement.

Pour le directeur du projet « Beta Africa » et vice-chancelier à l’université des sciences de la santé Sefako Makgatho de Pretoria, « pour contrer l’industrie, il nous fallait avoir des défenseurs bien formés ». D’après lui, il s’agit de « pouvoir surveiller et éviter les ingérences après avoir identifié l’insuffisance des capacités en plaidoyer des défenseurs du tabac, notamment l’article 5. 3 de la Convention-Cadre des Nations Unies ».

Afin de fournir une réponse efficace devant l’ingérence de l’industrie du tabac dans les règles de santé et combler l’écart de compétences dans les 11 pays cibles, le Pr. Ayo-Yusuf a expliqué que « l’Afrique du Sud va organiser ce cours quatre fois au cours des18 prochains mois grâce à ce partenariat développé entre l’université Sefako Makgatho et la Fondation africaine du développement ».

Il a précisé que le but est de « soutenir la mise en œuvre des règles de contrôle du tabagisme sur le continent ».

En plus du renforcement des capacités des défenseurs du tabac dans les pays cibles, le projet soutiendra également la formation de réseaux efficaces au niveau national et régional pour diriger les activités de surveillance et de responsabilisation de l’industrie du tabac.

SKS/ASG/ASB / APS

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