Des hommes armés et cagoulés ont selon nos confrères de Koaci, attaqué 3 commissariats hier, mardi dans les quartiers nord de Brazzaville. Après un intense échange de tirs, un opposant et pas des moindres a fini par tomber entre les mailles des pandores.
Tout est parti selon nos sources à une manifestation non autorisée et dont Paulin Makaya, le président d’Unis pour le Congo (Upc), a commis la maladresse d’y prendre part.
Outre sa participation à la marche, la justice reproche à l’opposant de détenir par devers lui des armes de guerre de type Kalachnikov dans sa résidence. Ces armes ont été trouvées lors de la perquisition effectuée, le 30 octobre ; l’incitation à la violence et la participation à l’incendie des édifices publics le 20 octobre dernier.
Des accusations balayées d’un revers de la main par son avocat, Hervé Ambroise Malonga, qui pense que l’arrestation de son client n’était que politique, « tous ces chefs d’inculpation sont infondés», peste-t-il.
Car, selon lui, quand une marche n’est pas autorisée, il faut prendre un arrêté d’interdiction par le préfet ou le ministre de l’Intérieur, ce qui n’a pas été le cas. « Autrement dit, la marche du 20 octobre n’était pas interdite », en déduit-il.
Thienadine