L’Union africaine (Ua) s’est félicitée de l’annonce faite hier, vendredi, concernant la reprise du dialogue politique au Burundi prévu le 28 décembre prochain en Ouganda. Mais la haute institution africaine reste toujours résolue à maintenir la pression sur Bujumbura pour le déploiement d’une force panafricaine.
Dans un communiqué rendu public pondu hier, vendredi, l’Ua a lancé son appel au gouvernement burundais d’accepter « de toute urgence le déploiement de la Mission africaine pour la prévention et la protection au Burundi (Maprobu), forte de plus de 5 000 hommes ».
C’est Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de commission de l’Ua, qui a appelé à travers un communiqué qui nous est parvenu toutes les parties prenantes burundais à coopérer pleinement avec la médiation et à placer l’intérêt de leur pays et de leur peuple au-dessus de toute autre considération.
« L’Ua, n’a pas d’autres intentions que d’aider le gouvernement et le peuple burundais, en cas de besoin, conformément à son engagement de promouvoir des solutions africaines aux problèmes africains », lit-on dans une correspondance dans une correspondance adressée à Pierre Nkurunziza par Nkosazana Dlamini-Zuma.
La présidente de la Commission de l’Ua, « continue à suivre de près la situation au Burundi et les efforts visant à trouver une solution rapide et pacifique à la crise actuelle » lit-on, dans le texte.
Ceci, non sans saluer par ailleurs la reprise du dialogue inter-burundais à Entebbe, en Ouganda, le 28 décembre, sous la médiation de Yoweri Museveni, chef d’Etat de l’Ouganda.
Thienadine