La situation prévaut au Burundi ne laisse pas de marbre le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Dans un communiqué pondu à cet effet, Ban Ki-moon a condamné « la rhétorique incendiaire » et les violences au Burundi. Ainsi que les découvertes de corps sans vie qui sont devenues selon ses propres termes, monnaie courante à Bujumbura, la capitale du pays.
Chronique des faits
C’est depuis le 26 Avril 2014 que ce pays d’Afrique de l’Est s’est plongé dans un cycle de contestations politiques qui tend à déchirer le tissu social. Ceci, suite à la volonté du président Pierre Nkurunziza qui avait fait montre de sa volonté de briguer un troisième mandat que ses opposants et même la communauté internationale considéraient comme étant inconstitutionnel. Mais la grande barque de Nkurunziza a su traverser toutes les vagues de la mer de contestation pour rempiler encore une fois.
Réélu en juillet, avec 70 pour cent des suffrages lors des présidentielles boycottées par l’opposition, Nkurunziza est confronté à la dure réalité d’un peuple mûr et déterminé à obtenir gain de cause.
La tension s’accentue et le Burundi contenue de pleurer et d’enterrer ses morts. Les corps de certaines victimes montrent qu’elles ont été l’objet d’exécutions sommaires, comme le pense le secrétaire général de l’ONU.
De son côté, le président burundais Pierre Nkurunziza a lancé un ultimatum intimant l’ordre aux groupes armés de déposer les armes au plus tard ce week-end.
Thienadine