Les autorités burundaises ont émis près de quarante mandats d’arrêts internationaux contre des opposants, des anciens membres du régime ayant fait défection et contre des officiers de l’armée soupçonnés d’avoir participé au putsch. C’est du moins l’information que nous tenons de nos confrères de Koaci.
A les en croire, les autorités burundaises ont émis vers le Rwanda, la Belgique et les Pays-Bas, près de quarante mandats d’arrêts internationaux contre les opposants, des membres de société civile, des opposants, des frondeurs du parti au pouvoir et des officiers de l’armée.
Nos confrères d’indiquer que les mandats d’arrêts émis concernent des personnes soupçonnés d’avoir participé au putsch contre le président Pierre Nkurunziza ou des membres de l’opposition qui ont appelé à des manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.
Ces mandats d’arrêts sont émis alors que des négociations sont envisagées par le médiateur ougandais, pour mettre sur la table des négociations, opposants et membres de la majorité au pouvoir et de la société civile, apprend-on.
Thienadine