Ramadan 2017: Les barres de glace sont de « l’or blanc » à Tambacounda.

Jeûner à Tambacounda s’avère une pratique difficile. Avec les températures dépassant parfois les 40°c

, les tambacoundois allient faim et soif extrême sous un soleil de plomb. C’est pourquoi les barres de glace sont vitales au moment de la rupture du jeûne. De l’or blanc, c’est en ces termes que la plupart des tambacoundois appellent les sachets de glace. A l’approche de la rupture du jeûne, ce n’est pas seulement le pain traditionnel qui est vivement recherché, les barres de glace non plus ne manquent jamais au menu. Il y a ceux qui s’en procurent pour leur propre consommation, et d’autres, à des fins purement commerciales.

La chasse aux barres de glace.

Dès 09 heures du matin, les « chasseurs » de barres de glaces assiègent Tambacounda pour se procurer la précieuse marchandise, en faisant le tour des maisons. Ces revendeurs, pour la plupart des jeunes, sont issus des localités environnantes. Ils utilisent comme moyen de transport des motos, qui leur permettent de se rendre plus aisément dans les zones les plus reculées de la région où les véhicules se rendent occasionnellement.

Pour transporter les barres de glace jusqu’aux points de vente, les revendeurs d’ici usent d’astuces bien artisanales. La cale qui sert à conserver la glace est bien fixée derrière la moto et peut contenir une centaine de barres de glace. Cette cale enveloppée de sac de riz vide est faite de matière douce qui peut conserver les barres de glace plus longtemps.

D’autres revendeurs préfèrent emprunter les horaires (véhicule de transport en commun qui se rend dans une localité tous les jours ou selon un ou des jours choisis dans la semaine) pour transporter la précieuse denrée.

« Il y avait une année, vu que la région de Tambacounda est frontalière avec la Gambie, des habitants de ce pays venaient jusqu’ici pour ramasser un nombre impressionnant de barres de glace qu’ils acheminaient chez eux », se rappelle ce jeune homme.

Les consommateurs confrontés aux spéculations tarifaires de l’or blanc.

Le prix d’un sachet de glace, n’est pas fixe. Si en ville, il varie entre 75 et 150 FCFA, en brousse il double, parfois triple pour atteindre respectivement 300 FCFA et 500 FCFA. Les consommateurs n’ont malheureusement pas le choix. Le désir d’étancher leur soif avec de l’eau fraîche après avoir rompu le jeûne en cette forte canicule, leur impose de se plier aux différentes spéculations tarifaires de l’or blanc.
Amédine FAYE : actuprime.com

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