Un accident nucléaire avec des fuites radioactives s’est-il produit fin septembre en Russie ?

Un accident nucléaire s’est-il produit en Russie fin septembre ?

C’est ce que laissent entendre les autorités françaises compétentes. Avec plusieurs réseaux européens de surveillance de la radioactivité, elles ont découvert une fuite de ruthénium-106 « entre la Volga et l’Oural ». Problème : les autorités russes ont nié toute responsabilité et le mystère reste entier.

Dans la région concernée, personne n’a rien vu – Moscou, comme les sociétés russes Rosatom et Kazakhe Kazatomprom ont démenti toute implication dans cette affaire -, mais l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui a donné l’alerte début octobre, est catégorique.

La zone de rejet présumé du ruthénium-106 se situerait « entre la Volga et l’Oural », et donc bien entre la Russie et le Kazkastan. On sait aussi que l’incident se serait produit début septembre et qu’il ne s’agirait pas d’un accident de réacteur. Sinon, d’autres éléments radioactifs auraient été retrouvés. On sait enfin que la fuite serait suffisamment importante pour avoir mis la puce à l’oreille aux compteurs Geiger de 14 pays européens, dont la France.

Entre 100 et 300 térabecquerels auraient été ainsi rejetés dans l’atmosphère avec une pointe notamment en Roumanie. Est-ce grave ? A ce niveau, une protection des populations et un programme de surveillance des denrées à risque sont nécessaires. Les normes européennes existent, même si les sondages réalisés par le gouvernement français sur des champignons importés des pays concernés (voir le site de l’ASN), véritables éponges à radioactivité comme les pastèques, n’ont rien donné.

« Un rejet considérable »

La France a entrepris des « démarches diplomatiques », fait-on savoir du côté du ministère de l’Environnement, pour connaître précisément l’origine de la fuite. Plus d’un mois après la détection, on ne sait toujours pas d’où elle viendrait, s’inquiètent des organismes indépendants comme la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad).

Pour Bruno Chareyron, directeur de la Criirad, l’affaire est sérieuse. « Ça représente un rejet considérable, explique-t-il, avec un élément radioactif, le ruthénium-106, qui a une radioactivité relativement longue, puisqu’elle n’est divisée par deux que tous les ans, et ça veut dire que les populations qui vivent dans l’environnement de cette installation peuvent avoir été exposées, et sont encore exposées aujourd’hui, à de la radioactivité de manière tout à fait importante. »
rfi.fr
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